samedi 15 novembre 2008

La femme en vert d' Arnaldur Indridason

Tout commence avec un os.
Mais attention, un os humain, hein !

Un cadavre vient d'être découvert dans la zone de construction d'un nouveau quartier de Reykjavik. Vous savez, la capitale de l'Islande. Ce pays tout là-haut, là-haut. Loin. --->>

Le commissaire Erlendur est chargé de l'enquête avec son équipe. Il est affublé d'une bande d'archéologues pour extraire le corps sans polluer le site et faire ça dans les règles de l'art : poussières après poussières. Cela prendra du temps. Ce qui nous en laisse pour commencer l'enquête et de remonter jusqu'au sortir de la 2e guerre mondiale.

Plusieurs histoires se mêlent. Pour se recouper et dévoiler l'énigme : qui est le cadavre ? Un homme ? Une femme disparue il y a 60 ans peut-être tuée par son fiancé ? Ou qui encore ? Et cette histoire de couple sordide : lui le salaud qui aime casser la figure à sa femme devant ses enfants. Cette histoire atroce se situe quand déjà ? De nos jours ? Il y a 60 ans ?

Comment savoir ?
Car l'auteur est terrible : à chaque chapitre on croit avoir compris l'intrigue et même, on pense avoir tout élucidé (genre on est trop fort). Puis à chaque chapitre suivant on se rend compte que l'auteur nous a manipulé et qu'on s'est fait avoir en beauté. A chaque chapitre !!! Dingue cette capacité de jouer avec nos nerfs.

Pour écrire une histoire pareil, faut déjà être balaise. Pour nous faire marcher à tous les chapitres comme un fait exprès, faut être déjà sacrément diabolique.
Mais pour mener le tout de manière rythmée, sans embrouiller le lecteur et que cela donne un polar efficace et plein de suspens, moi je crie au génie !

A découvrir, sachant qu'un de ses livres à Arnaldur est porté à l'écran.







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