Alors mon palmarès va être rapide !
Disons que le navet de l'année, le film que je regrette le plus d'avoir vu et qui m'a le plus déçu était sans aucun doute : INVICTUS de Clint Eastwood. Une hagiographie sans finesse version Hollywood... grotesque. Seul le rugby sauvait le film...
Faut croire qu'il réussi un film sur deux... Attendons le prochain, "Au-delà" parait qu'il est génial. Ouf !En 4e place : je mettrais le documentaire "Bébés" que j'ai beaucoup apprécié puisque c'était pour moi une séance d'observation, comme je la pratique au travail. Sauf que là, il n'y avait pas de livres et que c'était partout dans le monde. La place belle faite aux bébés, en les laissant évoluer sans intervenir (sans adultes) pour découvrir le monde par eux-même m'a beaucoup emballée. Bravo.
Ex æquo, je mettrais les femmes à l'honneur, pas pour les mêmes raisons :
En 3e place : Salt et Potiche ! Et oui !
SALT :
J'adooore les films d'espionnage et Angelina Jolie. Le côté revival vintage guerre-froide ambiance "soviet est de retour" m'a beaucoup plu et je me suis régalée des scènes d'action. Comme Bruce Willis, Jolie sait jouer la fatigue, l'extrême limite. C'est d'ailleurs la seule femme à faire des films d'action qui décoiffent ! Bon spectacle, bon moment. La scène pillier dans la péniche m'a scotchée. Je suis bon public, je ne m'attendais à rien du tout. Même si tout le monde l'a trouvé facile, moi j'ai aimé le jeu sur les codes du film d'espionnage rétro.
Quant à Potiche,
je me suis régalée. J'ai trouvé le film jubilatoire. Ozon m'enchante toujours, je ne sais jamais où il va me mener. Comme dans Salt, le revival (70' cette fois) m'a fait voyager dans le temps ! La bande 35 mm rayée pour faire vieux : excellent ! Les répliques, les dialogues : un délice. Un bon moment de ciné. Merci Ozon.
En 2e place, sans hésitation, le film tire larmes qui m'a également fait voyager, mais en Australie cette fois :
Quelles photos ! Quelle histoire ! Cette mère de famille si attachante qui se retrouve veuve et qui tente de reprendre le court de sa vie avec sa famille m'a touchée profondément. Cette histoire finalement banale de deuil était si poétique avec cet arbre-symbole ! Quelle trouvaille. Un film intime et pourtant si universel ! Bravo.
INDE ZE OUINEUR IZEU :
En number oineu, ma palme à moi :
Des hommes et des dieux. De Beauvois.
Et oui, je fais partie des millions de spectateurs et je ne regrette rien.
Moi, l'athée, l'anti-catho, j'ai ADOOOORE ce film.
Et vous savez pourquoi ?
Parce que c'est certainement le film le plus UNIVERSEL de ma sélection, sinon de l'année.
Et oui, cette faculté d'occulter la mort, de la surpassée pour ne plus en avoir peur, qui ne rêverait pas de la posséder ? Cette sagesse face à l'inévitable, cette peur transcendée, moi j'aimerais tant l'avoir pour ne plus craindre ma propre mort (ni celle de mon bébé) et profiter de la vie, moi qui suis maman maintenant. J'aimerais cette sérinité. Si seulement !
Ne serais-je pas un esprit, une nonne ? Tout humain qui se respect doit-il forcément avoir peur de la mort pour vivre ?
Voilà, merci Xavier pour ces questions philosophiques... C'est aussi à ça que sert le Cinéma !
VIVE LE CINEMAAAA ! Comme dirait l'Autre !
Il y a aussi le film, "The Killer inside me" de Winterbottom avec Affleck, le petit frère, mais alors celui-là, il m'a tellement mise mal à l'aise que je préfère l'oublier ! Je ne sais pas si j'ai aimé ou détesté. Toujours est-il que le son qui sautait et vibrait pendant tout le film (ne pas oublier d'aller réclamer à la fin : 2 places gratuites valables 3 ans pour la peine) ne m'a pas dérangé... N'empêche que j'ai mis une semaine à m'en remettre et je crois que je suis encore traumatisée au point de ne pas mettre l'affiche ici !
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