mardi 7 août 2012

Aventures numériques, suite

Le club des lecteurs numériques m'a fait parvenir une demande de témoignage provenant de France Culture.
Dans le cadre des "24 heures du livre" sur l'antenne (petit rappel : 93.5 FM), la journaliste Isabelle Lasalle a souhaité faire des reportages sur les lecteurs de livres... numériques (quels inconvénients/avantages, quelles nouvelles habitudes, etc.).
Huit portraits de lecteurs seront mis sur le site de la fameuse radio (ma radio !) à écouter  dans la dernière semaine d'août. Dont le mien...
Pour l'interview, la journaliste est donc passée à la bib. pour me poser quelques questions. Néanmoins, c'est en tant que lectrice et non pas en tant que bibliothécaire que je témoignais. (D'ailleurs, le jour où l'on pourra prêter des livres numériques de manière simple en bib on en reparlera..., d'ici là, j'envisage déjà ma reconversion à la Police Municipale, sait-on jamais).

Comme une béta, j'ai zappé le côté "portrait" du truc puisqu'il s'agissait d'un témoignage audio avant tout. M'étais dit que maquillée ou pas, on ne verrait pas la différence (pareil pour la tenue). Oups ! M'enfin, elle a été sympa, elle m'a promis de choisir la plus jolie photo à mettre en ligne.

Bon, tout cela pour dire que j'ai parlé de mon expérience de liseuse numérique. 
J'expliquais notamment le fameux exemple du "classique de l'été" :
Depuis deux ans déjà, j'envisage de lire Proust. Une fois, j'ai été jusqu'à prendre le livre en section adultes juste avant de partir en vacances. Les collègues m'ont alors demandée pourquoi j'étais revenue avec un dictionnaire.
C'est là que j'ai réalisé : jamais je ne pourrais me trimballer un truc pareil. J'ai beau avoir une voiture familiale, la place est tout de même pas mal réquisitionnée par les affaires du mini-schtroumpf qui bizarrement en prend le plus.

On peut dire que cette anecdote a été un premier déclic. J'explique ensuite ce qui m'a amené à lire en numérique, mais je ne vais pas tout spoiler maintenant !

Sachez seulement que cette année, j'ai enfin pu entamer Proust sans entorse au poignet, sans crampe au bras, sans partir avec le strict minimum ( soit brosse à dent et slips) et ce, grâce à ma liseuse et à un site d'e-book gratuits (enfin, je crois que c'est celui-ci car j'ai farfouillé partout et je ne sais plus bien... je pensais que c'était sur Publie.net, mais j'ai dû confondre).

Voilà, le récit d'une aventure formidable à venir ! 
Et oui, car pour vous laisser dans le suspens, je termine juste ici en évoquant mes rencontres numériques palpitantes (et de qualité !) faites grâce à Twitter. Pouvoir échanger avec des auteurs, c'est tout même autre chose. 
Et ça aussi c'est grâce au numérique.

0 commentaires: