samedi 31 décembre 2011

L'ère numérique, ou la bienvenue à ma liseuse ♥

Depuis mon anniversaire (enfin, un peu avant, je ne pouvais plus attendre) j'ai ça. :

Ma kobo est blanche
Une liseuse de livres numériques (ou ebook, ou livrel). Il s'agit de la Kobo acheté à la Fnac par mes proches. (Merci les proches ♥)

Mais j'aurais pu prendre aussi la Booken Odyssey (qu'on va avoir dans ma bibliothèque pour prêter aux lecteurs cf. plus bas) ou la Sony, qui sont toutes deux, pas mal.

J'ai préféré ce modèle-là, [plus qu'un autre chez son concurrent (le Kindle, d'Amaz**)] car il y a plus de choix de livres en passant par la Fnac. En termes de livres en français (la production est très anglophone pour le moment) et surtout en termes de qualité... (Grands auteurs, prix littéraires, par ex.).

Alors, j'ai commencé, comme il se doit et comme le font tous nouveaux proprios de liseuses, par télécharger les classiques (gratuits). Car pour moi, c'était l'occasion de pouvoir lire Proust sans avoir à transporter une remorque avec moi... J'ai donc déjà pas mal de titres dessus (L'appel de la forêt, Croc blanc, Frankenstein, Notre-Dame de Pairs, Pêcheur d'Island, A la recherche..., Les liaisons dangereuses, etc.) j'ai commencé à parcourir les premières pages pour voir les sensations et maîtriser l'objet. Je suis un peu toute fébrile et excitée et je ne sais pas encore sur quel livre me poser, telle l'abeille qui butine.

J'ai aussi tenté de lire mon nouvel abonnement numérique au Monde. Mais là, ça bloque, je n'ai pas le bon format car le Monde a prévu pour Kindle et non pas pour Kobo.

La Kindle, avec Proust dessus
Les problèmes de verrouillages d'une liseuse à l'autre commencent... C'est pourquoi la Bookeen, la Sony, la Kobo sont plus souples. La Kindle est plus hermétique en termes de transferts, je trouve.

Ne parlons pas des tablettes, car là, c'est pire ! Apple a le don de tout verrouiller pour forcer à acheter uniquement via les "magasins" Apple (Apple stores) ou bien uniquement les contenus Apple.

C'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai préféré prendre une liseuse plutôt qu'une tablette en plus d'un souci de confort.

En effet, la tablette possède un écran rétro-éclairé comme l'ordinateur. A la longue cela fatigue les yeux. Pour lire un livre, mieux vaut être à l'aise, surtout quand on lit longtemps (avant de se coucher, comme moi).

Donc la liseuse offre un écran non rétro-éclairé, qui imite parfaitement la page d'un livre. Il faut donc lire avec une petite lumière le soir, dans son lit. D'ailleurs, tout est fait pour "imiter" l'objet livre : petite pochette pour protéger en "cuir", effet reliure ! Un côté nostalgie superflue, je pense.

Mais je crois que je vais l'enlever, car finalement, je suis dans une dynamique de retirer tout ce qu'il y a de physiquement "livre" et contraignant (tenir les pages ouvertes avec son pouce pour éviter que le livre ne se referme sur le nez... etc.) pour ne garder que l'essence du livre : son contenu, la littérature ! Et ne plus être embêtée par la page perdue suite au vol du marque-page par mon coquin de fils (son jeu préféré), le livre lourd qu'on a du mal à positionner, la gymnastique qu'il faut faire pour tourner une page (quand on est sur le côté dans son lit, comme je fais)...

Au tout début, j'ai eu peur de l'invasion des livres numériques, peur de la disparition pure et simple des livres, etc. Comme si j'avais peur de ce que je ne connaissais pas, finalement.

Mais plus je travaillais dessus pour la préparation de mon concours, plus je lisais des articles, des études, etc. sur le sujet, et plus mes craintes ont disparu pour laisser place à la curiosité et l'envie d'explorer les nouveaux modes de lectures.

Je suis parfaitement convaincue aujourd'hui que l'adage "qu'importe le flacon pourvu que l'on ait l'ivresse" est complètement d'actualité.

En bibliothèque aussi, on a encore du boulot : il nous faut découvrir les perles et les faire partager sans tomber dans les tromperies commerciales des best Sellers and Co en numérique aussi.

Pour le moment, dans ma bibliothèque, nous réfléchissons à proposer aux lecteurs des prêts de liseuses avec du contenu.
Mais une question demeure : à quand les livres numériques empruntables ?
Effectivement, le prix actuel des ebooks reste équivalent à celui des livres papier (mise à part des éditions spécialisées comme Publie.net qui proposent de la Littérature à des prix parfaitement abordables : de 0.80€ à 5 €)
Prochaine étape. Donc.
Je vous tiens au courant de ma découverte de la lecture numérique. Pour le moment j'ai encore un paquet de livres papier à finir !
Et je prépare mon TOP 10 2011...

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